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Le dimanche 7 décembre, à 17h, à l’Église Notre-Dame du Pont, on a vécu quelque chose de simple… mais qui touche vraiment : l’arrivée de la Lumière de la Paix de Bethléem. À 21 ans, en tant que jeune, je peux dire que ce genre de moment, ça remet de la clarté là où parfois tout semble un peu brouillé.

Il y avait des enfants, des jeunes, des familles, des scouts et plein de paroissiens. Malgré le froid dehors, l’ambiance dans l’église était vraiment chaleureuse. On sentait une joie tranquille, une paix qui fait du bien au cœur. C’est fou comme une petite flamme peut créer autant de lien.

Quand la lumière arrive, tout change un peu

La flamme portée par les Scouts et Guides de France est entrée dans l’église et, pendant quelques instants, tout le monde s’est arrêté. Ce silence plein de sens, on ne le vit pas souvent. Puis les chants se sont élevés, les voix ont rempli l’espace, et là… on se sentait tous un peu connectés.

Ce que j’ai aimé, c’est que cette lumière n’est pas juste un symbole qu’on pose sur un autel. Elle raconte une histoire, elle traverse des pays, elle passe de main en main, comme si chacun avait sa part de responsabilité dans la paix. Ça rappelle qu’on peut tous, même jeunes, être des porteurs de lumière dans ce monde où les tensions et les mauvaises nouvelles ne manquent pas.

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Une flamme qui voyage, comme notre propre espérance

Beaucoup sont repartis avec une lanterne, une bougie, une petite lumière à garder chez eux. Et quelque part, ça donne envie d’en faire autant : laisser entrer un peu de douceur chez soi, dans son quotidien, dans ses relations.

Je trouve que la Lumière de Bethléem nous pousse discrètement à changer notre façon de regarder les autres : à mieux écouter, à oser la rencontre, à ne pas se contenter du “chacun pour soi”.

C’est peut-être ça, finalement, être artisan de paix : rien de spectaculaire, mais des petites choses qui, mises bout à bout, finissent par éclairer vraiment.

Pour moi, cette célébration a été un rappel important : même quand on se sent petit, nos gestes comptent. Et cette flamme, aussi fragile qu’elle paraisse, peut traverser des frontières, des villes, des églises… et aussi nos propres nuits.

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